Bill Ackman vient d’annoncer qu’il restituait aux investisseurs les 4 milliards de dollars levés dans le cadre de son SPAC Pershing Square Tontine Holdings (PSTH) après avoir tenté, sans succès, d’identifier une « business combination », à savoir une cible d’acquisition destinée à réaliser une fusion inversée, marque de fabrique des sociétés dites « chèque en blanc ».
Michael Dell est bien connu … pour avoir suggéré à Steve Jobs de rendre leurs fonds aux actionnaire d’Apple en 1997 alors que la firme était au bord du gouffre... Il ne semble pas avoir changé...
Entre l’enregistrement du vidcast de ce mois (« Un tweet à 44 milliards… ») et la rédaction de ce blogue (14 mai), Elon Musk a annoncé qu’il reconsidérait l’acquisition de Twitter car il craignait que les « fake accounts » ne représentent plus que les 5% annoncés par la cible.
Le 18 mars dernier, alors que le cours de bourse de Coinbase atteint $186 pour une capitalisation boursière de près de 50 milliards de dollars US, Jim Chanos vend à découvert (vous empruntez les titres avec promesse de les restituer accompagnés d’une rémunération contractuelle, puis vous les vendez en espérant que le cours s’effondre…) un peu plus de 4% des titres de la firme.
Du fait de leurs faibles performances financières, les grandes firmes de biens de consommation de base sont confrontées depuis cinq ans à l'activisme actionnarial. Nestlé et P&G en 2017, Danone en 2017 et 2021, Campbell Soup en 2018 et Unilever en janvier 2022 ont été la cible de différentes attaques d’activistes.
Après 150 années d’existence et 25 années de cotation, ST Dupont va quitter la Bourse de Paris à l’instigation de son actionnaire de contrôle, l’entrepreneur Dickson Poon, basé à Hong Kong et opérant dans la distribution de produits de luxe.
En annonçant le doublement de ses prévisions de vente du pick-up iconique F-150 dans sa version électrique (EV) Lightning, Ford (classée « vieillerie » dans la compilation des constructeurs) a vu son cours de bourse instantanément augmenter de 10%.
Le 29 avril 2021, tout en présentant des résultats financiers brillants pour le premier trimestre, Unilever annonçait un programme de rachat d’actions significatif, portant sur près de 2,5% de son capital pour un montant de 3 milliards d’Euros.
L’actualité de ce mois de novembre est assez chargée en commençant par des scissions d’entreprises. Les conglomérats n’ont la cote ni auprès des théoriciens de la finance, ni auprès des investisseurs qui les punissent par une décote pouvant atteindre 30%.
La théorie financière n’apporte aucune solution crédible. En effet, les méthodes qui en sont issues se focalisent sur l’utilité des investisseurs et ces derniers considéreront toujours qu’il faut pêcher le poisson aujourd’hui car il aura probablement disparu demain.